Constantin Edouardovitch Tsiolkovski (1857 - 1935) Auteur de la formule de Tsiolkovski si précieuse en astronautique

La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie au berceau.

Constantin Edouardovitch Tsiolkovski (1857 – 1935)

 

L’astronautique ! Dans cette section qui lui est réservée, je vais vous parler de cette fabuleuse aventure. Elle est la réalisation du rêve le plus audacieux de l’humanité : s’affranchir de la force qui nous colle au sol, depuis toujours, pour s’élever librement vers l’espace.

Je voudrais partager ma passion pour cette science qui n’a, pour l’heure, accompli qu’un pas bien timide sur un chemin infini, certes ! Mais il ne demeure pas moins vrai que nos pieds sont, enfin, posés sur ce chemin. De plus, le fait qu’il soit infini ne peut que nous réjouir ! Pourquoi en effet souhaiterions-nous que l’aventure prenne fin ?

Le premier but de l’astronautique est de chercher puis de décrire les lois physiques et des moyens techniques permettant de vaincre la force de pesanteur dans le but d’éloigner, à volonté, une masse de la surface de la Terre. Une fois ce travail accompli, nous lui confions aussi la tâche de maîtriser la trajectoire de cette masse vers une éventuelle destination spatiale, par exemple : la surface d’un autre monde ou bien une orbite quelque part autour de notre planète ou de quelque autre corps céleste. Au fil des pages, ci-dessous, nous allons commencer par découvrir ce qu’il faut, théoriquement, faire pour vaincre la pesanteur jusqu’à atteindre l’espace, ensuite, nous chercherons des moyens techniques nous permettant d’appliquer ces théories.

 

La Columbiad

« Trente-cinq ! — trente-six ! — trente-sept ! — trente-huit ! — trente-neuf ! — quarante ! Feu !!! »

Aussitôt Murchison, pressant du doigt l’interrupteur de l’appareil, rétablit le courant et lança l’étincelle électrique au fond de la Columbiad

Une détonation épouvantable, inouïe, surhumaine, dont rien ne saurait donner une idée, ni les éclats de la foudre, ni le fracas des éruptions, se produisit instantanément. Une immense gerbe de feu jaillit des entrailles du sol comme d’un cratère. La terre se souleva, et c’est à peine si quelques personnes purent un instant entrevoir le projectile fendant victorieusement l’air au milieu des vapeurs flamboyantes.

Extrait du roman « De la Terre à la Lune » de Jules Verne.

 

Comment s’intéresser à l’astronautique sans s’intéresser à l’astronomie ! Je tiens à saluer le remarquable travail de Jacques Gispert.

Nul besoin de connaissances en mathématique pour appréhender globalement l’astronautique. Vous pouvez en effet ignorer les quelques formules que vous rencontrerez. Si vous désirez toutefois les maîtriser et qu’elles vous posent quelques difficultés, je conseille : Notions de mathématiques de Serge BERTORELLO.

 

Boris Tzaprenko