Jean P :
Dans quelle mesure pensez-vous que « Il sera » décrit notre futur ?
Je n’ai aucune prétention en la matière. Il sera… n’est pas un ouvrage de prospective. Il y a dans ses lignes un petit peu de technique et quelques données scientifiques, mais le but est avant tout de raconter une histoire, de distraire. Non, je n’ai pas la présomption de décrire le futur. Je n’en ai ni la compétence ni la réelle intention. C’est d’ailleurs sans doute parce que je n’ai pas la première que je n’ai pas non plus la seconde.
Lucie B :
1) – Comment travailles-tu quand tu conçois un roman ?
2) – Quelle est ta première pierre ?
3) – Quelle est ta démarche ?
4) – Est-ce que tu connais la fin de ton histoire quand tu commences à écrire ?
1) – Euh ! Difficile cette question ! Je pourrais me défiler en répondant que je travaille assis ! En fait, je ne sais que dire à ce sujet. Je n’ai pas vraiment de méthode. Pour « Il sera… », je me suis fait une base de données pour ne rien oublier, pour les autres histoires, quelques notes dans un fichier texte suffisent.
2) – Décidément ! Tu as des questions ardues, Lotta ! J’ai dû laisser celle-ci de côté plusieurs jours pour laisser mûrir la réponse. Je ne sais pas si elle est vraiment mûre là, mais disons qu’il ne me vient que celle-ci. La première pierre c’est la dernière. Je veux dire que c’est la fin. Je sais où sont mes personnages au début de l’histoire (là où se termine la précédente, en fait) et je tâche de les mener vers la fin en passant par quelques péripéties et autres obstacles que je place sur leur chemin.
3) – Kouff ! Kouff ! Kouff ! (Je tousse !) Peux-tu préciser cette question-là, s’il te plaît ? Je remets la réponse à plus tard. 🙂
4) – Ah ! enfin, une facile. Oui. Voir la réponse 2.