Lucie B :
Dans le tome 5, vous dites, je vous cite :
La curiosité purement intellectuelle est un mets rare ordinairement consommé par certains esprits qui ont le temps et l’occasion de s’affiner dans le confort et la sécurité, bien plus rarement par ceux qui sont habités par la peur et préoccupés par les immédiates exigences matérielles inhérentes à la survie.
Voulez-vous dire qu’un pauvre est automatiquement moins cultivé qu’un riche ?
« Ordinairement » ne veut pas dire « automatiquement ». Non, je veux simplement dire que c’est plus facile de s’interroger sur les mystères divers et variés de notre monde dans la sérénité offerte par un confort de vie minimum que quand on est habité par la peur et les soucis matériels. Malgré cette évidence, il me semble que c’en est une, cela n’a pas empêché Kepler d’avoir été ce que l’on sait, dans des conditions d’existence loin d’être confortables.